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Inter-club Brax
- le 13/03/2016 17:16 par laplume
Place au soleil ce matin à Brax, les sudistes ont senti la fraicheur, moi j’ai
senti la douceur ! Vent plutôt soutenu pour le départ. J’avais affirmé
haut et fort à Polo que le parcours était quasi identique à l’an passé, il m’a
assuré que non, et que le début serais tout plat. Et bien l’ancien il avait
raison, 30 premier km dénué de tout intérêt. Le coach et Jean-Marc en ont profité pour donner les dernières forces
qui leurs restait après les 200km d’hier. Avec le vent de face, peu de
courageux pour prendre les relais, et difficile d’essayer d’organiser quelques
choses de cohérent. Polo se sentant bien seul. Arrive les premières
difficultés. J’ai bien essayé de secouer un peu l’arbre, mais une forme plus
que précaire associé au vent ont donné un résultat bien décevant au vu de l’effort.
Mais qu’à cela ne tienne, un peu plus loin c’est au tour de Werner de secouer l’arbre,
et cette fois un peu plus fort et avec un vent un peu plus favorable, Polo à
même essayé de lui donner un coup de main, mais le résultat ne donna finalement
pas grand-chose non plus. Il fallait se résigner à rejoindre le ravito comme ça.
Ravito express, on repart, je fais une pause pipi bien malgré moi, puisqu’il me
faudra près de 10km pour rejoindre les copains, heureusement qu’ils m’attendaient. En route je rejoins Grégory, l’encourage
à venir avec moi, mais il à son compte le Greg, et il décline poliment mon invitation.
Ensuite la côte d’Auradé, monté à un rythme modéré, et je m’attendais à un
retour tout plat vent de dos !!! Et bien non, perdu. On a bien eu le vent
de dos pendant un temps, mais toujours impossible de rouler de façon régulière
et cohérente. Quel dommage ! Puis virage à gauche, on reprend la
nationale, pour un long faux plat vent de face, là c’est mortel !!! Trop
dur ! Ensuite grande descente, et se profil la côte de Lias. Werner, même
pas peur, attaque la bosse à un rythme plus que soutenu, moi dans sa roue, au
courage, et là je vois sa chaine, qui monte un cran à gauche, puis encore un
cran, puis encore un autre, l’allure commence à baissez, je ne vais pas m’en
plaindre, et on est encore loin du sommet….Puis, un coursier, qui venait de
passer 75km dans les roues lui met une mine !!! Heureusement pour lui,
comme il avait bien vissé au pied, tout le monde était à bloc, et ce fut un
pétard mouillé. Et là le ménage était fait ! 5 survivants au sommet.
Dommage pour Polo à qui il ne manquait pas grand-chose, et qui n’avait pas démérité
jusque-là. Je pensais que pour la
dernière ligne droite et avec un groupe réduit, il y aurait moyen de bien
collaborer, et bien non toujours pas. Notre coursier de service, « s’amusa »
à nous planté des accélérations bien nettes à chaque relais. Dans ces cas-là,
il y a 2 possibilités, soit tu as les jambes, et tu joues le même jeu, soit les
jambes commence à piquer et tu te contentes d’être observateur, en prenant un
relais par ci par là. Moi j’ai opté pour la 2ème solution. Au final,
un parcours bizarre, des bosses qu’on
pense passer sur la plaque, mais ça fait un braquet trop grand, et on n’ose pas
mettre le 34, par crainte que ce soit trop petit. Un vent usant, et des
coursiers qui aiment bien sucer…………les roues.
Au final, 88km et un poil plus de 800m de d+. Bon, Bof !!!
Bonne semaine.